Just My 2 Cents !

Blog de Guewen Loussouarn. Un peu de marketing, un soupçon de web, et le reste...

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11fév. 2009

Girona / Catalogne / Espagne

Petit préambule :
Comme indiqué dans mes bonnes résolutions 2009, je me suis enfin décidé à bouger mes fesses et à passer au delà de ma phobie de l'avion.
Bonne résolution tenue ce week end donc avec un passage chez un vieil ami habitant en Espagne, et je me suis dit que relater ce petit périple ici sous un angle pub / marketing pourrait être marrant.
Nouvelle catégorie donc, avec les carnets de voyages, à suivre : Dublin, Berlin, Marrakesh, Prague... on va essayer d'en faire un par mois :).

Gérone, c'est en Espagne, et plus particulièrement en Catalogne, détail d'importance en réalité. Ville de 100 000 habitants, suffisament dans les terres pour ne pas être qu'une ville à touristes, entre mer et montagne, pas loin de la grande Barcelone.

La ville n'a rien de particulièrement sexy en soi, j'ai toujours eu l'impression qu'elle est en travaux, sûrement d'autant plus maintenant que le TGV espagnol va y passer et que RyanAir développe les destinations en partance. Un côté un peu bordélique donc, un centre historique mais aussi un ensemble de petites rues et places sans vraiment de caractère, en fait.

Au niveau de la langue, plusieurs petites choses font bizarres : le Géronais est catalan, et si un commerce ou une institution ne veut pas se faire tagguer en 72h, ils ont tout intérêt à communiquer en catalan, et pas en castillan. Remarque valable pour les supermarchés, les panneaux, et même les ascenceurs. Rigolo ce côté franchouillard poussé à l'extrême.
Ensuite, pour un bon non hyspanisant comme moi, se rendre compte que le Catalan ne s'embête même pas à parler anglais, mais comprends un peu (mais vraiment un peu) le français, c'est assez perturbant, en fait, concrètement je n'ai pas pu aller bien loin avec les locaux à cause de cette barrière.
A l'heure de l'UE et tutti quanti, c'est un peu dommage.

Au niveau de la vie, au delà du fait que tout est décalé de 2 heures environ, je me suis laissé surprendre à des reflexes purement Français, comem jeter ma clope en entrant dans un bar, alors que là bas les bars choisissent s'ils veulent être fumeur ou non fumeur (en gros 95% sont fumeurs), pour les restaurants par contre c'est globalement non fumeur, ou bien séparé. Autant vous dire qu'entre le fait de pouvoir fumer dans les bars et le prix des clopes, mes poumons ont pris une petite claque.
Autre petit point à ce niveau, mais dans les grandes surfaces, tout est emballé, mais vraiment tout. Le rayon fruits et légumes avec les cageots où l'on peut palper la fraicheur du produit, vous pouvez oublier.
Enfin, le vrai petit kiff : le café !
Oubliez le bon vieux noir qui pique, redécouvrez un bon café, fort, subtil... et qu'en plus vous pouvez accompagner d'une clope ! A priori les gens du coin en consomment peu chez eux, mais n'hésitent pas à s'arréter au comptoir juste pour s'en jeter un petit, c'est une institution et un lieu social énorme là bas, et ce pour toutes les générations.

Au niveau de la pub, là encore, 2 ou 3 trucs sautent aux yeux :
  • L'affichage : période de crise ou marché, très peu d'emplacements de pub sur les panneaux en ville ou le long des routes, ou alors elles sont vides, étrange.
  • La TV : là ça vaut le coup de s'étendre un peu
    En Espagne (et sur ce point je vais généraliser), la pub TV est une plaie pour un Français.
    Une coupure pub espagnole dure entre 15 et 20 minutes, et il y ena plusieurs par film. Imaginez vore film du soir qui commence à 22h et se fini à 1h du matin... rien qu'à cause de la pub.
    Du coup les Espagnols en profitent pour vaquer à diverses occupations et à déserter l'écran, là où en France on peut parfois avoir peur de rater la reprise.
    Au niveau des pubs en elles même, on retrouve les classiques traduites (notamment le changement d'identité Citroën, déploiement européen à priori donc) et quelques locales façon vite fait (oserai je dire à la Business ? Hum non...), et quelques bonnes idées (une pub Vodafone sur la mobilité pro notamment).
    Etonnant quand même de voir des pubs pour les films qui sortent au ciné et aussi le logo des évènements durant lesquels les marques seront présentes (comme le Barcelona World Race) incrusté dans les pubs.
  • Et aussi : vu dans les bars de nuit et les discothèques, des pubs pour des magasins du coin. Autant des écrans TV avec des pubs pour des marques d'alcool c'est à peu près courant, mais des pubs pour l'intersport ou le darty du coin c'est plus étonnant.
Je vous épargnerai ici les passages sur le reste de mon week end, l'alcool et la fête, ça au moins ça reste toujours un peu pareil.

10fév. 2009

SFR veut me fidéliser mais ne connait pas ses basiques

Billet rapide et un peu coup de gueule, entre l'iPhone et ça, décidemment...

Je reçois donc un email me proposant de découvrir de combien de bonus fidélité je dispose, sachant que plus je suis ancien client, plus j'en ai, ça tombe bien, ça fait presque 10 ans...
Bon larron (et un peu interessé), je clique.

Déjà, on m'en dit pas trop sur ce que j'ai à gagner.
Ah si, faut que je scrolle, et en plus y a des trucs dont je dispose déjà... allez soit, on continue la manoeuvre.

Je me logue donc, et je suis invité à remplir un formulaire, plutôt qualificatif sur mon usage, jusqu'ici, pourquoi pas.
Ecran 2, là c'est le drame, je viens de me loguer, et il faut que je rerentre mon nom, mon adresse, et tutti quanti... là déjà, je dis bravo.

Je me coltine quand même les 10 champs (ils déconnent pas chez SFR), et continue le périple, là c'est plutôt qualification sur les produits connexes (ADSL etc...), arrivé à 80% (ils sont sympas, ils me disent où j'en suis), je reviens à l'écran 1, sans même un petit mesage d'erreur, un petit "excusez nous pour la gêne occasionnée", rien, nada, nihil.
Soit c'est un bon vieux bug, soit c'est encore Opera qui n''est pas accepté, dans les 2 cas, rien ne m'étonne, et j'abandonne.

Monsieur le responsable de la relation client SFR, définitivement, permettez moi de vous traiter d'allumeuse, ça fait 2 fois en moins d'un mois que je reçois un mail qui me donne envie de cliquer et de suivre tes bons conseils, mais là, tu pousses le bouchon un peu trop loin.
Arrètes de me proposer des trucs en rapport avec la fidélité si tu n'es pas capable de te souvenir de mon prénom (après 10 ans quand même, y a de quoi se vexer) et sans me dire vraiment ce que tu me proposes.

On résume les chefs d'accusation :
  • Une promesse intéressante mais au final pas assez détaillée (c'est bien beau de m'avoir fait cliquer dans ton mail, mais tu m'as pas donné plus d'info quand je suis arrivé dans ta boutque), fais moi réver quoi.
  • Une bourde pas possible d'un basique de la fidélisation en me redemandant toutes les infos dont tu disposes déjà (si tu as perdus mon adresse et mes coordonnées bancaires et que tu es aussi capable d'oublier de me facturer le mois prochain, là, ça pourrait m'arranger).
  • Un tunnel de conversion en carton pâte. Bon j'exagère, mais au final, je l'ai pas rempli ton formulaire...

Je te le dis tout de suite, je suis pas une fille facile, t'as intérêt de te ramener avec des fleurs la prochaine fois.

04fév. 2009

Tous schizophrènes ?

Petite réfléxion suite à différentes lectures ou anecdotes (l'aventure de Marc L. sur Le Tigre, notamment) qui m'ont fait me demander si j'étais moi même un peu schizophrène.

En écrivant ici, en ayant un compte Facebook, en Twittant, en utilisant LinkedIn ou Viadeo, bref, en utilisant des médias dits sociaux, je m'expose, je parle de moi, et ce à des gens qui me connaissent à des degrés très divers (amis d'enfance perdus de vue réelle depuis plusieurs années, collègues et ex-collègues de travail, amis parisiens, amis angevins, amis d'ailleurs, famille, clients, relations diverses du boulot, voire parfaits inconnus tombés sur ce blog au hazard d'une recherche Google...)
A eux tous, je tiens le même discours, sauf peut être sur Facebook ou je filtre un peu. Certains s'en fichent, d'autres suivent un peu plus. J'essaye de faire un minimum attention sur ce que je peux écrire, mais pas trop non plus, pas par pudeur, étrangement, mais parce que vu que je ne fais pas de distinguo, je préfère essayer de parler de choses qui "parleraient" autant à des gens qui me connaissent très bien qu'à des connaissances éloignées.

Je n'ai pas l'impression d'avoir un double discours pro et perso, non pas que je veuille me dire à ce point intègre ou je ne sais quoi, mais plutôt que je travaille sur le net, je suis connecté en quasi permanence, beaucoup de gens que je connais aussi. La plupart des gens qui me connaissent savent quel est mon travail, je le trouve en plus assez intéressant pour en parler de temps en temps, j'ai aussi des passions diverses et variées sur lesquelles j'aime échanger dans la vraie vie comme sur le net. Et puis dans le fond, en soirée, le boulot et les "passions" sont des sujets de discussion courants, alors pourquoi les cacher sur le net alors que je pourrai découvrir des affinités nouvelles avec des connaissances ?

Je ne m'expose pas par exhibitionnisme (le fameux concours de celui qui a la plus grosse (le plus grand nombre d'amis sur Facebook, le plus de contact sur LinkedIn ou Viadeo, le plus de followers sur Twitter etc...)), je vois plutôt ces médias dits sociaux comme des sortes de ponts entre mes différents cercles sociaux justement (travail, groupes d'amis). Au final, Facebook, c'est le seul "lieu" sur lequel je peux communiquer en même temps avec tous ceux que je connais, peu importe d'où et à quel point.

Comment j'aurai réagi à la place de Marc L. ? Ni chaud ni froid je pense, j'assumes, sinon pourquoi le ferai je ? Nous savons tous ce que nous faisons en remplissant les bases de données de différents sites avec nos informations personnelles, et je suis suffisament concerné par mon travail pour savoir que oui, plus j'en donne plus je remplis les poches de quelqu'un (ahhhhhh la fameuse qualification de profil) et oui, je peux permettre à un parfait inconnu de découvrir ma vie, ou tout du moins ce que j'aurai bien voulu lui en montrer.

Je dis ça et je comprends tout à fait les anti-facebook et autres anti-big brother (pensez aux données que Google ou Microsoft possèdent sur vous), mais je me dis aussi que même si j'en dis beaucoup, j'en garde pas mal pour moi, et n'étant pas adepte du jugement sur ce genre de critères, je me fiche un peu que l'on me juge là dessus.

02fév. 2009

SFR et l'iPhone : promesse non tenue

Il y a plusieurs semaines, j'apprenais plutôt ravi que j'aurai bientôt le droit d'avoir un iPhone non cracké via SFR, youpi, youlala, yihaa, etc...

SFR, grande classe, fait une news sur sa home et propose même un formulaire spécial : Soyez Prêts, avec tentative d'optinisation au passage (ils sont mignons). Je me dis, bonne poire, que ça devrait arriver tôt, ça fait longtemps que j'attends bien sagement, y a eu du buzz autour de l'histoire, ils ont l'air d'avoir pris l'affaire en main.

Un bon mois et demi plus tard, à part un texto me renvoyant vers le formulaire Soyez Prêts que j'ai déjà rempli (ça, c'est de la qualification de la base de données client, bien ouej), rien, néant, nihil...

L'encart sur la home est toujours là, mais bizarrement, peu de blogs s'étonnent comme moi du manque d'offre.
Soit je suis bigleux (et dans ce cas, cher lecteur, montre moi la lumière) soit SFR a complètement raté son coup, préférant pousser le Blackberry Storm (mais je veux pas moi, devenir un crackberry).

C'est d'autant plus dommage que je suis plutôt content de mon forfait Illimythics, que ça fait 10 ans que je suis chez SFR et que je pense que l'iPhone a super bien montré qu'il était un des mobiles les plus trendy du moment (et pour longtemps, à mon humble avis).

Non vraiment, je ne comprends pas comment SFR peut passer à côté de ça, surtout après m'avoir quand même déjà mis dans un entonnoir.

31janv. 2009

Aurevoir NetBooster, Bonjour Napkin !

Au début de l'été 2006, je débarquais sur Paris pour chercher un stage d'un an pour obtenir une année d'expérience supplémentaire dans le cadre d'une VAE et intégrer un Master pro. Information Stratégique et Veille Technologique.
Après deux ans à Akoufen, je voulais agrémenter les lignes "Formation" de mon CV avec quelque chose de plus consistant qu'un BTS en informatique. Le directeur du Master avait l'air OK, mais la très humanisée commission de validation avait refusé mon dossier, ne considérant pas que 2 ans en alternance + 2 ans d'expérience en tant qu'entrepreneur ne faisaient pas 3 ans, allez comprendre. Le but étant d'être moins considéré comme un techos, et de prendre du recul sur mes projets, intervenir plus en amont, avoir une vision macro.

J'avais donc écumé KapStages, et j'avais 2 entretiens le même jour.
J'ai rencontré au matin le fondateur d'Anyword, une start up officiant dans la traduction, après une demie heure d'entretien, le monsieur me propose un CDI, sous forme de challenge, pour les accompagner dans la nouvelle version du site et le déploiement à l'international, ça commençait bien.
L'après midi, rendez vous du côté de République, arrivée à NetBoster, en bas du batiment : que des djeun's fumant des clopes, rendez vous chez Buzz Lemon, au troisième étage.
Là encore des djeun's à la cool (malgrés la chaleur), là encore une ambiance un peu start up. Un entretien un peu lunaire, avec un développeur en T Shirt Brasil, bermuda , barbe et tongs.
Là aussi on me propose plutôt du freelance avec possibilité d'embauche derrière.

Je finis par accepter les 2 en tant que freelance, un petit audit sur le référencement naturel d'Anyword et des missions de développement à Buzz Lemon.
L'été se passe, il faut que je choisisse entre les 2, les 2 challenges sont bien différents : être chez l'annonceur ou en agence ?
Je choisis l'agence, pour la diversité, le côté humain (nous étions une joyeuse bande de citronnés) et le cadre NetBooster avec tous ces métiers que je ne connaisais pas forcément.

Début 2007, je préfère ne pas continuer à Buzz Lemon pour diverses raisons (en fouinant sur ce blog, vous pourrez en trouver quelques unes) et passe chef de projet créa chez Reverso, toujours au sein de NetBooster.
Les débuts sont un peu difficiles, pas si facile de prendre du recul quand on est habtué à avoir les mains dans le camboui, mais l'équipe est au top et je crois qu'au final je m'en sors pas si mal.
Je finis cependant par quitter Reverso fin juillet 2007 dans un contexte assez bizarre, des dirigeants sur le départ, propulsé chef de pôle, une équipe en lambeaux, au borde du nervosu breakdown.

Je me fais rattraper au passage par NetBooster, qui souhaite "horizontaliser les verticaux", en gros, intégrer tous les métiers sous la même bannière et intégrer une gestion transverse avec les commerciaux. Retour donc à NetBooster, devenue NetBooster Agency en septembre 2007.
Presque un an et demi passionnants à tous les niveaux : humain, pro, politique, managérial... l'avantage d'être un peu livré à soi même dans cette année de transition qu'a été 2008, de pouvoir proposer, essayer... Je crois que j'ai pris plusieurs années en une, appris gavé sur tous les métiers, rencontré des foules de gens...

L'aspect créa me manque cependant rapidement, les séances brainstormings notamment, et puis j'ai la désagréable impression parfois qu'à force d'avoir le nez dans mes taux de tout, j'en oublie le message, voire le dispositif. Je cherche donc à bouger, il y a des opportunités en interne, qui se concrétisent, mais pas comme moi je les vois.
Et puis il y a Fred Volhuer, le même qui m'avait appelé à l'été 2006 pour intégrer Buzz Lemon, qui se pointe avec un projet dans les cartons, un projet créa justement, qui a déjà des pitchs, qui me fait rencontrer un Patrick Maruejouls avec qui je me sens tout de suite en phase, qui me fait brainstormer comme à la vieille époque, qui me donne envie de me coucher tard le soir et de travailler comme un fou le week end pour pondre des recos où il est question de positionnement de marque, d'expérience utilisateur, de conversation...

Le choix devient évident, et me voilà fin janvier 2009, à nouveau entrepreneur, à nouveau dans la communication, à organiser la prod, à apporter des solutions techniques à des problématiques marketing / communication...

Aurevoir, et merci beaucoup NetBooster, bonjour Napkin !

Rendez vous très prochainement ici et ailleurs pour en discuter plus en détail, rencontrons nous, échangeons, faisons naitre des idées, faisons aboutir des projets !

27janv. 2009

Lycos et moi, 10 ans déjà

Excellent petit historique de l'aventure Lycos sur le JDN, qui m'a fait repenser à mes débuts sur le net.

Je me souviens de ma première année de fac, ma découverte du web s'est faite en 1999 dans une des salles libre service de ma bibliothèque universitaire, joyeusement squattée par tout, sauf des étudiants en faisant usage à titre studieux.
Non à l'époque, les sites qui faisaient péter les scores de fréquentation, c'étaient les sites de Tchat en ligne, les salons Wanadoo (basés sous IRC) et surtout Caramail, LA boite mail de toute le monde et LE site de tchat de référence, où chacun pouvait assouvir ses fantasmes de rencontres et de dialogues vains via écrans interposés.

J'y ai créé ma première adresse mail, et concept marrant à l'époque, mes alias. Sous Caramail, un email était lié à un sexe (homme, femme, je ne sais pas, de mémoire), on pouvait donc à loisir s'amuser sur les salons à draguer des filles en tant qu'homme, se fouttre de la gueule des dragueurs en tant que femme, ou faire planner le doute en tant qu'élément neutre (que celui qui n'a pas eu un de ces comportement sur Caramail me jette la première pierre).
Je ne sais plus exactement comment, mais à un moment tout le monde a basculé sur MSN, ICQ, IRC (pour les plus geek dont votre serviteur), pour finalement laisser MSN bouffer tout le monde, avant que Skype ne change un peu la donne, je me souviens que même Wanadoo à l'époque s'était lancé là dedans.
On est passé du salon anonyme à la discussion personnelle en one to one avec des gens qu'on connaissait vraiment, comme si la situation s'était rationnalisée. L'augmentation de l'usage sans doute.

Pour la recherche, c'était relativement hybride à l'époque, je me souviens d'un espèce de méta moteur sous forme d'application du nom de Copernic (oh putaniou ça existe encore), du chien Lycos qui va chercher, d'Altavista, d'Exalead... globalement, c'était peu pertinent (merci les pages alias, certains s'en gaussent encore).
Mon premier contact avec Google s'est fait au hazard d'une lan parisienne, j'ai vu un type faire ses recherches sur un site simple, épuré, et qui avait l'air d'y trouver son compte, c'était une révolution par la sobriété (c'était la première fois que je voyais un moteur hors d'un portail). Là encore, rapidement tout le monde a basculé.

J'ai fait mes premières pages en ligne (pour mon groupe de funk rock de l'époque, les plus curieux iront écouter Sweat Leaf sur Geemic.com) sous un CMS en ligne ricain dont j'ai complètement oublié le nom, puis sous Multimania (rah mais ça aussi ca existe encore!).
On créait sa page en quelques clics, c'était souvent ignoble, avec des gifs animés et des logos type WordArt créés en ligne, avec des URLs en .fr.st (yihaa ! Je viens d'en retrouver un de 2001 via archive.org, mais j'ai trop honte, sauf si vous demandez gentillement par mail).
Un jour, un espèce d'ovni est arrivé : Le Journal de Max.
De ce que je me souvienne, l'affaire avait fait grand bruit, un type écrivait son journal quotidien, acide, de manière régulière, sous forme d'épisodes, c'est mon premier contact avec un blog.
Les CMS en ligne se sont multipliés, les moteurs de blog aussi, l'ère du PHP/MySQL avait sonné, j'ai commencé à développé mon propre CMS, j'ai créé ma structure avec 2 amis, on faisait des sites pour des boutiques, des assos, des groupes, c'était en 2004.

Puis les internautes ont pris le pouvoir, UGC nous voilà, un contre pouvoir en somme, les firmes ou quelques amateurs éclairés n'était plus les seuls à pouvoir s'exprimer, tout un chacun pouvait en quelques clics s'exprimer, je garde l'impression que ça a dérationnalisé la relation que tout un chacun avait avec une page web. On pouvait tout y faire, on n'était plus obligé de lire uniquement, on participait, on créait le succès où provoquait l'échec. Le jeu subtil et souvent grossier du buzz marketing tournait à plein tube.

Enfin, petit à petit les marques et les agences ont mieux appréhendés ce nouveau média, paradoxal, car à la fois support et interactif, on a rerationnaliser le web.
Aujourd'hui les choses bougent à nouveau, le web n'est plus seul, il communique avec les autres supports (TV, radio, téléphone...), les autres supports communiquent avec lui

Et Lycos là dedans ? Je suis assez d'accord avec la conclusion de l'article du JDN : faute d'innovation, et alors qu'ils avaient toutes les cartes en main, les dirigeants successifs n'ont pu garder leur avantage.

Séquence émotion, donc.

21janv. 2009

ING invente le LiveSite (tm)

Tombé là dessus au hazard d'un lien Facebook :

J'aime beaucoup le concept, la réalisation est bonne, le message marketing aurait même pu être mis en avant de manière plus fréquente : la requête du réalisateur à la miss bannière pour qu'elle inspire l'idée d'épargner pour les vacances est super bien vue, il y aurait sans doute eu moyen de glisser 2 ou 3 autres notes dans le même style, ça a au moins le mérite d'être sobre.

Le concept est bon et pourrait être développé à mort.

Seul petit bémol, la page sortante est un peu" light", mais c'est vraiment un détail, on vient de passer 3 mins sur le site, on a vu l'offre, on a aimé la marque : on est chaud bouillant.

Vraiment, j'aime beaucoup ces campagnes qui jouent avec les supports.

16janv. 2009

La culture du tube

Merci à Alex (t'as qu'à bloguer si tu veux un backlink), pour m'avoir fait remonter la réponse à une pseudo polémique chez Presse Citron concernant le fait que beaucoup de tubes pop soient construits sur la même progression harmonique.

La réponse d'Eric est suffisament étayée sur le propos, je ne vois même pas le débat, il le dit lui même, c'est culturel, et surtout, c'est abordé d'un angle particulier.

Cette progression harmonique nous parle à nous, occidentaux, c'est pour ça qu'on kiffe la pop, y a un côté profondément culturel, voire génétique là dedans, ça sonne doux à nos oreilles.
Vous pouvez être sûr que le premier morceau que composera un guitariste débutant sera super proche de cette suite harmonique (vous remarquerez qu'elle fait quasiment un carré sur votre manche de guitare, mais on s'égare), sans s'en rendre compte, ça va sonner, direct.

C'est d'une part le côté logique de la musique (je ne vais pas rentrer dans un débat là dessus, il y a bien du subjectif dans le fait que tel arrangement sonne bien, mais il y a une grosse part de logique aussi, désolé), et de l'autre un attrait naturel pour ces sonorités.

Des recettes à tubes, il y en a (le tempo à 120 bpm juste pour vous porter un peu, l'emprunt majeur mineur pour doubler un refrain en loucedé...), cette fameuse suite harmonique en fait partie, ça ne rend pas la création d'un tube un truc facile d'accès (merci la part de subjectif) mais ça y contribue.

Reste que ce qui nous plait à nous, occidentaux, ce n'est pas ce qui plait aux arabes, aux indiens, aux asiatiques, déjà qu'en Europe on n'est pas tout à fait sur la même longueur d'onde à ce niveau (Cf le Top Deezer), ça ne tient pas qu'à la langue, ni aux instruments, c'est que culturellement nous sommes habitués à cette progression, pas eux.

Rythmiquement, on retrouve le même genre d'effet, un rythme de batterie qui fera bouger toute l'Europe ne provoquera rien face à une rythmique de djembé en Afrique ou de tablas en inde (je vais arréter là les stéréotypes, en fait).

Ce qui m'étonne le plus, c'est que la vidéo fasse polémique et qu'on crie au scandale, qu'on veuille bruler les majors du disque de nous avoir vendu la même soupe déguisée alors qu'en fait c'était la même chose... mais c'est pas ça le principe de la pop ?

15janv. 2009

CBlog : et plouf

Bonne nouvelle dans la CB Newsletter de ce matin : la naissance du CBlog, le blog de la rédaction de CB News.
Le pitch est bien : "Trouvailles insolites, opérations originales, images décapantes, idées géniales"... youplaboum, les dessous de la pub, why not.

Le rendu l'est beaucoup moins, je ne vais pas parler du contenu (qui est plutôt bon en réalité), mais plutôt du B-A BA d'un blog :
  • Pas de flux RSS (WTF ?!)
  • Pas d'incitation au commentaire pour le profane (l'info comme quoi il n'y a pas de commentaire n'est pas cliquable)
  • Pas d'URL propre à chaque article (oui, le site est juste une frame...)
  • Pas de trackbacks
  • Pas de BlogRoll
  • Pas de petit truc en plus qui fait kiffer (radio, twitts,...)

Bref, belle initiative, mais une réalisation un peu décevante, à mon humble avis.

PS : pour avoir accès au flux et aux URLs en propre, il vous faudra passer par : http://dev.shortlist.fr/blogs/cblog/ et pour le flux c'est ici.

13janv. 2009

Pour ou par ?

Petite pensée à la vue de Fred Michalak sur les pub Kaporal

C'est donc Fred Michalak POUR Kaporal, et je me suis demandé pourquoi pas PAR ?

Le rugbyman s'est donné à la marque ? Bon OK, il s'est vendu, littérallement, mais ça m'inspire quelque chose d'éphèmère.
Michalak pour Kaporal, ça reste Fred Michalak, qui donne un peu de son temps pour poser et tester la marchandise, et pusi c'est tout, il n'y a rien derrière (Cf Google), un truc qui me dirait qu'en fait Fred il adore Kaporal, que ça lui va super bien, qu'ils ont des valeurs en commun, un bout d'histoire, un truc quoi.

Fred Michalak se suffit il à lui même ? La marque Kaporal est elle suffisament installée pour que le rapprochement coule de source ? Pas sûr, à mon goût.

Avec un Michalak PAR Kaporal, au moins on aurait pu le relooker un peu, le mettre dans un univers qui n'est pas le sien (l'univers de la marque, mais pas que), ça aurait raconté un truc.
Encore mieux, Kaporal PAR Michalak, en partant du principe que la notoriété du rugbyman est supérieure à celle de la marque, ça fleur déjà plus la rencontre (pour ne pas dire le partenariat)

Bref, my 2 cents sur le bon usage du sponsoring.

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